A toute personne ayant une maladie, un handicap

Ce que nous ne savons pas c’est que le seul moyen qu’a notre corps de communiquer avec nous, est celui des symptômes, et il travaille d’arrache-pied quand vient le temps de les utiliser pour …

Mettre des mots et non des maux

 « Au pays de la maladie (mal-a-die), les émotions règnent en maitre, et la peur se niche dans la première pensée venue. Si nous sommes si fragiles psychologiquement quand nous sommes malades, c’est parce que notre bien-être mental est en partie fondé sur l’illusion de notre invulnérabilité ». Daniel Goleman du livre L’intelligence émotionnelle.

 Toute maladie, au-delà des éléments déclencheurs liés à une cause présumée ou repérable (irruption d’un virus, travail souterrain d’un bacille, déséquilibre issu d’un dysfonctionnement, de l’usure ou de la saturation d’un organe), a toujours un sens. Une signification liée à notre histoire passée, présente ou anticipée. 

Il est important de savoir que toute situation ou symptomatologie, même si sa description la rend universelle, reste particulière, quant au ressenti de la personne qui la présente ou qui en souffre. Certes, il y a des manifestations médicales communes, mais comme toute personne est unique, elle nécessite une approche adaptée à sa propre perception de l’affection qui a bouleversé sa vie, et des besoins qui en découlent. Cette personne est dans la capacité d’accepter les frustrations (attentes, douleurs, traitements…), si elle se sent vraiment écoutée dans la justesse et non pas dans le jugement. Elle s’attend à être rassurée, réconfortée, consolée, durant son entrevue avec le personnel soignant; si cette dernière se passe mal, elle la plonge dans la résistance, la répétition des manifestations, voire dans le désespoir.